À propos de la leçon
Choisis une situation récente qui a provoqué une émotion forte (colère, tristesse, frustration…).
Exemple :
- Situation : Tu as eu un désaccord avec un ami.
- Note factuellement ce qui s’est passé : “Mon ami a dit qu’il ne voulait plus que l’on se voie pendant quelques semaines.”
- Note ce que tu as ressenti : “Je me suis senti rejeté et triste.”
- Analyse ce que tu as pensé à propos de la situation : “Je pensais qu’il m’en voulait et qu’il ne voulait plus de notre amitié.”
- Reformule ta pensée en tenant compte du fait que ce n’est qu’une interprétation : “Peut-être qu’il a juste besoin de temps pour lui-même, et cela n’a rien à voir avec la valeur de notre amitié.”
Cet exercice permet de repérer comment nos pensées influencent nos émotions et de les ajuster en prenant un peu de recul.
Application concrète
Lorsqu’une émotion surgit, prends une pause et demande-toi :
- Qu’est-ce qui est objectivement en train de se passer ?
- Quelle pensée est en train de traverser mon esprit ?
- Et si une autre lecture était possible ?
Exemple concret :
- Situation : Lors d’une réunion, un collègue interrompt constamment ton intervention.
- Réaction immédiate : Tu te sens agacé et tu penses qu’il ne te respecte pas.
- Pause et réflexion : “Peut-être que mon collègue est pressé ou qu’il n’a pas compris le point que j’essayais de développer. Peut-être qu’il pense simplement que son intervention est nécessaire pour avancer.”
En prenant du recul, tu peux choisir une réaction plus calme et constructive, comme demander poliment la parole plutôt que de réagir sur le coup.
Astuce : Utilise des formulations comme “il me semble que…”, “de mon point de vue…”, “je ressens…” au lieu de déclarations absolues comme “c’est évident que…” ou “c’est toujours comme ça”. Cela permet de conserver une ouverture d’esprit et d’éviter des jugements hâtifs.