L’agriculture biologique suit les principes et la logique d’un organisme vivant, dans lequel tous les éléments (sol, plantes, animaux de ferme, insectes, agriculteur et conditions locales) sont étroitement liés les uns aux autres. Pour ce faire, elle utilise, dans la mesure du possible, des méthodes agronomiques, biologiques et mécaniques, en suivant les principes de ces interactions et en prenant l’écosystème naturel comme modèle (figure 1).
FIGURE 1-1 – USING NATURAL ECOSYSTEM AS A MODEL
L’agriculture biologique partage de nombreuses techniques utilisées par d’autres approches agricoles durables (par exemple, les cultures intercalaires, la rotation des cultures, le paillage, l’intégration des cultures et du bétail). Toutefois, l’utilisation d’intrants naturels (non synthétiques), l’amélioration de la structure et de la fertilité du sol et l’utilisation d’un plan de rotation des cultures constituent les règles de base qui font de l’agriculture biologique un système de gestion agricole unique.
Selon les lignes directrices du Codex Alimentarius sur les produits alimentaires biologiques (2007), un système de production biologique est conçu pour :
- Améliorer la diversité biologique dans l’ensemble du système ;
- Augmenter l’activité biologique du sol ;
- Maintenir la fertilité du sol à long terme ;
- Recycler les déchets d’origine végétale et animale afin de restituer les éléments nutritifs au sol, minimisant ainsi l’utilisation de ressources non renouvelables ;
- S’appuyer sur les ressources renouvelables dans les systèmes agricoles organisés localement ;
- Promouvoir l’utilisation saine du sol, de l’eau et de l’air et minimiser toutes les formes de pollution pouvant résulter des pratiques agricoles ;
- Promouvoir des méthodes de transformation soigneuses des produits agricoles afin de préserver l’intégrité biologique et les qualités vitales du produit à tous les stades ;
- s’établir sur une exploitation agricole existante par le biais d’une période de conversion, dont la durée est déterminée par des facteurs spécifiques au site, tels que l’histoire de la terre et le type de cultures et de bétail à produire.
In addition, the International Federation of Organic Agriculture Movements (IFOAM), a non-governmental organization internationally networking and promoting organic agriculture, has
established guidelines that have been widely adopted by the organic community for organic production and processing.